Pour le président de l’ASDI, les déclarations de guerre du chef des séparatistes ne sont que des élucubrations
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La maîtrise des différentes facettes de la sécurité alimentaire fait désormais partie des conditions à tout investissement touchant le secteur agroalimentaire. Les journées d’études organisées à Dakhla ont pour objectif de démontrer la grande importance et l’intérêt économique et de développement pour les pays africains d’aller vers une coopération Sud-Sud renforcée, dans tous les domaines de manière générale notamment le secteur agro-industriel. C’est dans ce cadre que les organisateurs ont réuni des experts venus du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Niger, du Burkina Faso, de Mauritanie, de Tunisie, des USA, d’Allemagne, de Belgique de France, d’Espagne avec leurs homologues marocains. Ces experts et chercheurs de renommée évoluant dans les différents secteurs de la chaîne alimentaire, se sont penchés durant les trois jours du forum qui entre dans le cadre de la semaine de la qualité qu’organise le ministère de l’Industrie et du Commerce, sur les applications contemporaines et innovantes leur permettant d’identifier les lacunes et de poser les jalons d’une coopération Sud-Sud dans le domaine agroalimentaire.
En marge du forum, Libé a rencontré Sid’Ahmed Hormatoullah, président de l’Association saharienne pour le développement durable et la promotion de l’investissement dans les provinces du Sud (ASDI) qui nous a déclaré qu’«étant donné l’intérêt de Sa Majesté le Roi à faire de Dakhla une plateforme de la coopération Sud-Sud et un pont entre le Maroc et son prolongement africain, nous avons tenu à organiser ce forum qui, en plus de l’importance des points qu’il a traités sur le plan sanitaire, constitue une action qui entre dans le cadre de la diplomatie parallèle et dont l’objectif est de défendre notre cause nationale en expliquant à nos partenaires et frères africains notamment, la position des habitants de ces provinces qui n’ont jamais cessé de revendiquer leur appartenance au Royaume qui s’étend de Tanger à Lagouira et auquel ils sont liés, comme tous leurs compatriotes par les liens indéfectibles de la Biaâ qu’ils sont fiers de renouveler d’une année à l’autre. En organisant ce forum, donc, nous comptons accompagner l’action Royale».
Pour ce qui est de sa participation au cinquième forum de l’assemblée générale de l’ONU «Business and Human Right», Hormatoullah nous a indiqué que sa présence à ce forum visait à démontrer au monde que, contrairement à la propagande des ennemis de notre pays, il est marocain, attaché à son pays et fier de le servir suivant les directives de Sa Majesté le Roi. Sa participation à ce forum, dit-il, lui a permis de mettre en exergue les importantes réalisations que l’Etat a entreprises et continue de mener pour faire des provinces du Sud des villes marocaines modernes qui n’ont rien à envier aux villes des pays développés de la planète et que certains de nos voisins nous envient.
S’agissant du mandat international de recherche lancé par la justice espagnole contre le chef du Polisario et des menaces de reprise de la guerre proférées par ce dernier, Hormatoullah pense que, reconnu coupable de crimes contre l’humanité et de génocide, Brahim Ghali doit répondre de ses crimes, ajoutant que les menaces de guerre que celui-ci et ses sbires ne cessent de claironner, ne sont que des manœuvres désespérées. Il veut faire croire aux pauvres populations qu’il s’emploie à défendre leurs intérêts. Tout le monde sait que le Polisario n’a ni les hommes, ni le matériel pour mener une guerre et que les Algériens, même si les généraux le voulaient, ne se laisseraient pas entraîner dans une guerre fratricide pour une cause perdue. Les déclarations de guerre de Ghali, que je qualifie d’élucubrations spasmodiques précédant la mort, sont destinées à berner ceux à qui il refuse l’octroi de cartes de réfugiés qui leur permettraient de jouir de certains droits dont le plus important est celui de la libre circulation.
Répondant à la question de savoir ce qu’il pense du retrait du Maroc et ses partenaires du Sommet afro-arabe, notre interlocuteur a déclaré que les habitants des provinces du Sud, choqués par la présence, ne serait-ce que par le fanion, du Polisario qui ne représente d’ailleurs rien pour eux, saluent la décision marocaine de se retirer et se félicitent du soutien de nos partenaires stratégiques et frères qui sont convaincus de la justesse de notre cause.